1975-1992
La commune a connu une
urbanisation très forte dans les années 75 -90.
C’est l’époque notamment de réalisation de
nombreux lotissements. Les surfaces bâties augmentent
considérablement. La politique municipale encourage
le mouvement. L’adjoint à l’urbanisme de l’époque
est lui-même agent immobilier. La population double
dans la période.
1992-1999
Après cette
urbanisation très forte, la municipalité suivante a
adopté le
9 juillet 1992 un nouveau règlement et engagé le
mouvement de protection des espaces boisés et des
fonds de jardins. Ce nouveau plan d’occupation des
sols (POS) limitait les constructions à
l’aide de 3 règles principales :
-
L’implantation des
constructions par rapport aux voiries,
-
La surface minimale des
parcelles,
-
Les longueurs imposées
des façades.
Ses
effets sur l’implantation des constructions et sur
leur nombre ont été très nets et très visibles.
Le rythme des constructions s’est fortement
ralenti. Il n’y a plus eu de constructions en arrière
des constructions existantes (constructions dites en
drapeau). Il n’y a plus eu aussi de nouveaux
lotissements.
1999-2005
En 1999, est mise en
chantier une révision du règlement. Entre temps, la
loi Solidarité et Renouvellement Urbain (loi SRU) a
imposé un nouveau cadre.
- Le POS devient un Plan
Local d’Urbanisme (PLU),
- Un des objectifs de la
loi est de favoriser les constructions dans les
centres existants dans une optique de meilleure
mixité urbaine et pour éviter la dispersion de
l’habitat préjudiciable à une gestion
rationnelle des services publics et du réseau de
transport.
Depuis
2005
La municipalité adopte
un nouveau règlement en février 2005. Ce nouveau règlement
ne détermine plus de surface minimale des parcelles
(sauf cas particulier de parcelles non reliées au
tout-à-l’égout) et n’oblige plus à une longueur
minimale de façade. Les surfaces urbanisables
augmentent : elles passent de 311 à 359
hectares.
Aujourd’hui, la
pression immobilière est forte. Les atouts de Bois le
Roi ne font que l’amplifier. Les choix à venir de
la municipalité en matière d’urbanisation sont déterminants
pour le maintien ou non du caractère de ‘village
dans la forêt’.
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