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Aires gens du voyage   

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Les aires pour les gens du voyage : notre position  

 

La question de la réalisation d’une aire pour gens du voyage à Bois le Roi revient à la surface et les riverains des endroits dont la rumeur publique se fait l’écho s’inquiètent.

Les éléments suivants sont à rappeler.

En application de la loi du 5 juillet 2000, le schéma départemental d’implantation des aires d’accueil pour les gens du voyage prévoit qu’une aire d’accueil pour 7 emplacements de caravanes devra être réalisé à Bois le Roi.

Il est à noter qu’un emplacement correspond à l’espace de stationnement de plusieurs caravanes et véhicules appartenant au même groupe familial (150m² en moyenne).

La loi prévoit aussi que la commune peut faire face à cette obligation en contribuant financièrement à la     réalisation d’une aire dans une autre commune ou dans le cadre d’un établissement public. Les différents textes    sur le sujet stipulent que la localisation d’une telle aire est soumise à diverses conditions :

  • Accès facile aux voies routières desservant la commune et aux services sociaux et scolaires

  • Proximité de réseaux d’eaux, d’assainissement et d’électricité pour éviter les surcoûts de viabilisation

  • Localisation à proscrire : zones inondables, proximité d’une station d’épuration ou d’une décharge publique  

Localisation à éviter : les zones industrielles ou artisanales (zones non habitées et non surveillées)  

Par expérience, l’aire ne doit pas pouvoir faire l’objet d’une extension sauvage. La proximité de bois ou de forêt rend plus facile les débordements. Il est préconisé de labourer les alentours, seule manière efficace de ne pas avoir de caravanes autour de l’aire d’accueil.

 

Lors de l’établissement du PLU de 2005, la commune, à propos de cette obligation d’implantation, a indiqué dans les documents communiqués au préfet qu’elle cherchait à répondre à cette obligation entre s’associant à d’autres communes. Ce que le préfet a admis. Le temps passant, il n’est pas anormal qu’il y ait des relances de sa part. L’association n’en a pas eu à ce jour d’échos.

La position de l’association, sur le sujet, est la suivante :

  • Elle prend acte de cette obligation légale

  • Le choix d’un terrain sur la commune qui irait contre les stipulations des textes et les enseignements tirés des implantations déjà réalisées ailleurs et qui ne prendrait pas en compte la gêne du voisinage ne serait pas acceptable.

  • La programmation de 7 emplacements pour une commune de 5000 habitants est disproportionnée rapport aux obligations relativement moindres de communes plus importantes.

  • La voie de la coopération avec les autres communes assujetties (Melun, Dammarie, Fontainebleau, Avon…) est la voie à suivre tant du point de vue de l’implantation que du fonctionnement (gardiennage, entretiens,….).

A titre d‘information, les communes de Saint-Fargeau et Melun ont réalisé leurs aires d’accueil en dehors de leur agglomération

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