Extrait
de notre bulletin de juillet 2005
Certains jours,
plus de 150 avions survolent
Bois-le-Roi
à destination d’Orly (arrivée par vent
d’Est ) , à des altitudes variant entre
1100 et 2000 mètres… C’est
beaucoup trop bas !
Il en résulte:
- un bruit répété, particulièrement désagréable,
amplifié du
fait d’un phénomène d’émergence dans un
environnement normalement très calme.
- un stress psychologique pour les personnes survolées,
- une pollution importante de
la commune et de la Forêt de Fontainebleau en raison
des gaz rejetés par la combustion du
kérosène,.
Or, ces
nuisances ne sont pas une fatalité. Elles sont
tout simplement liées aux règles imposées depuis
des années par l’administration (Aéroport de
Paris, DGAC…. ) qui ne se préoccupe nullement de
l’environnement des populations survolées.
Pourquoi les avions volent-ils
trop bas ? Compte
tenu de la trajectoire qu’ils empruntent en
direction d’Orly, en passant
par l’Essonne,
les appareils qui survolent Bois-le-Roi sont à 70 Km
de leur point d’atterrissage ! A cette
distance, leur altitude doit
être à plus de 3000 mètres et non à 1100 mètres
comme c’est trop souvent le cas aujourd’hui !
Contrairement au schéma normal qui fait passer
les arrivées au dessus des départs, à Orly par vent
d’Est, le dispositif est inversé et les arrivées
sont au dessous des départs. Ainsi parvenus au
dessus du sud du département de Seine et
Marne, les avions en provenance du sud – est et se
dirigeant vers Orly plongent à basse altitude pour
passer sous les avions qui décollent.
Cette
situation qui perdure depuis des années,
est d’autant plus incompréhensible et
scandaleuse que le rapport d’Eurocontrol commandité
par le gouvernement en mars 2002, faisait déjà
remarquer :
‘les aéronefs
arrivant du Sud Est sont mis en descente plus tôt que
nécessaire dans la plupart des situations. Il existe
une possibilité de maintenir les aéronefs à des
niveaux supérieurs plus longtemps pendant la procédure
d’arrivée. Le fait de faire descendre les aéronefs
à un stade précoce aggrave l’impact sonore dans
cette zone’.
La
situation actuelle est donc aberrante et totalement
inadmissible :
Collectivement , neuf associations dont Bois
le Roi Environnement, ont demandé à la Direction générale
à l’Aviation Civile (DGAC) de revoir le schéma
actuel et d’imposer, comme mesure urgente,
une altitude de passage minimale (au moins
2000m) au dessus de notre secteur. Le message commence
à être entendu mais pour que des mesures concrètes
soient prises, il est nécessaire que les populations
survolées fassent connaître directement leur mécontentement.
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